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il y a un siècle, jour par jour
2 août 2017

Asnières sur Blour ( patriotique cérémonie)

2 août 1917

 

Asnières sur Blour

Patriotique cérémonie.

Le dimanche 29 juillet 1917, a été conférée, à la mairie d’Asnières, en présence d’une foule émue et recueillie par les soins de M. Le Commandant de la brigade de gendarmerie de l’Isle-Jourdain, sous le présidence du docteur Ferraud, maire, la médaille militaire au jeune Léger Henri-Joseph, de la 18e Cie du 5e régiment d’infanterie. Soldat brave et dévoué qui a été blessé, le 18 décembre 1916, dans le secteur de Verdun, en rentrant de patrouille, blessure qui a nécessité l’énucléation de l’œil gauche. La présente nomination comporte en outre, l’attribution de la croix de guerre avec palme.

M. le Commandant de la brigade de gendarmerie, dans un langage élevé, empreint des sentiments du plus noble et du plus ardent patriotisme a épinglé la médaille militaire sur la poitrine du vaillant soldat.

Le Maire, en quelques mots a remercié M. le Commandant de la brigade de gendarmerie :

Puis, s’adressant au héros de cette fête, le marie continue : «  j’ai peu de chose, mon jeune ami, à ajouter aux paroles patriotiques que vous venez d’entendre. Je suis fier et heureux de vous dire que nos compatriotes vous adressent par mon organe, en ce jour solennel, leurs félicitations les plus chaleureuses pour votre énergique et noble conduite sur le champ de bataille. L’énucléation qu’il vous a fallu subir constitue la plus glorieuse des cicatrices dont puisse s’enorgueillir un soldat français ; Elle atteste que vous avez courageusement fait votre devoir et que vous avez bien mérité de la Patrie.

Puissiez-vous porter le plus longtemps possible sur votre vaillante poitrine le glorieux emblème du courage et de l’abnégation que la France reconnaissante décerne à ceux de ses enfants qui, au mépris du danger, ont généreusement exposé leurs jours pour la belle et la plus sacrée des causes ; celle du droit, de la justice et le l’humanité. »

Après le Dr Ferand, M. Tribot, ancien marie, prononce les paroles suivantes :

Mon jeune ami,

« Permettez au vieux vétéran de 1870, de joindre ses félicitations à celles qui viennent de vous être exprimées.

Il y a bientôt trois ans, un sinistre gredin osait, devant une foule indignée, dire ces mots qui sont toujours gravés dans ma mémoire : «  La France est pourrie, ne soyons pas surpris si elle est battue. »

 Votre vaillance, votre courage sur les champs de bataille ont répondu de la façon la plus noble à ces paroles infâmes.

Non la France n’est pas pourris, elle est toujours vivante, toujours vaillante et malgré la surprise dont elle a été victime, elle repousse l’envahisseur.

Mais nous sommes dans un jour de fête, laissons-là ces lâches, méprisons les, et tous ensemble cirions : «  Vive la France !, vive ses vaillants défenseurs ! »

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