Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
il y a un siècle, jour par jour
27 novembre 2020

Les bandits de Suresnes " «YÉYETTE » LA FEMME APACHE"

27 Novembre 1920

 

«YÉYETTE » LA FEMME APACHE
Était la conseillère écoutée des bandits de Suresnes. On établit le bilan, déjà lourd des méfaits reprochés à ceux-ci.
Devenir la complice, plus que la complice, l'indicatrice, la conseillère d'une association de bandits parce qu'on a échouéau brevet supérieur voilà qui n'est pointbanal. Et c'est le cas d'Henriette Miffone,« Yéyette » pour ses méprisables compagnons.
Lorsque ses parents se séparèrent, à la suite de dissentiments graves, en 1915, Henriette avait quatorze ans ; elle était l'une des meilleures élèves de l'école d'Alfortville et rien ne pouvait laisser présager son trouble avenir. Sommée de choisir entre son père et sa mère, elle rejeta cettedernière. Livrée fatalement un peu à elle-même, elle n'en continua pas moins à travailler assidûment à cette époque, elle se destinait à l’enseignement. Son ambition fut déçue et un changement radical s'opéra en elle. Elle eut, d'un coup, soif de liberté, entra comme dactylographe dans en établissement de crédit, fit une fugue, quitta sa place, déserta enfin le foyer paternel.
Peu après, à trois reprises, la boutique de coiffeur de M. Miffone fut cambriolée.
Simple coïncidence peut-être.

..

Une série de cambriolages

M. Guillaume, commissaire à la police judiciaire, a passé sa journée à établir le bilan des crimes commis par les bandits. Outre le vol de l'automobile de M. Boissâye et le sac de la bijouterie Duval, on leur reproche d'ores et déjà :

Le pillage, voici une quinzaine, d'un pavillon à Nanterre. « Yéyette » ayant froid et voyant une villa dont les volets étaient fermés, donna l'ordre d'en enfoncer les portes; on alluma de grands feux, on fit un tour à la cave avant de rafler dans la maison tout ce qui pouvait avoir une valeur quelconque.

Puis, successivement :

Le cambriolage d'une imprimerie, rue Larivière-Lefoulon, à Puteaux. Des quantités de marchandises furent emportées et vendues au patron d'un bateau-lavoir amarré à Neuilly le cambriolage du débit Dumont, rue de Verdun, à Suresnes celui d'une fabrique de scies à métaux de Courbevoie le vol d'un demi-wagon de sucre garé à Puteaux et revendu 3.000 francs, le cambriolage d'un atelier de mécanique, rue Emile-Duclos, à Suresnes...

1920-11-27 - Rue de Verdun Suresnes Puteaux

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Newsletter
6 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 173 071
Publicité