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il y a un siècle, jour par jour
12 novembre 2020

Le Creusot : les fêtes du cinquantenaire

Vendredi 12 Novembre 1920

 

Le Creusot : les fêtes du cinquantenaire

C’est au milieu d’une affluence considérable que la retraite aux flambeaux, prélude des fêtes du cinquantenaire, s’est déroulée mercredi soir dans les principales artères du Creusot.

Partant pour la première fois des Quatre-Chermins, l’immense cortège auquel s’était jointe la colonie portugaise, avec chars et lampions, a parcouru les rues Edith-Cawel, de la Sablière, de Montchanin, d’Autun, Clemenceau et Maréchal-Foch dans le plus grand ordre aux accents entraînants des diverses sociétés musicales.

Jeudi matin, une salve de 21 coups canon donnait le réveil du cinquantenaire.

A 2 heures, place Schneider, se formait le grand défilé des sociétés pour se rendre boulevard Henri-Paul-Schneider et à l’Hôtel de Ville, dans l’ordre suivant :

Les éclaireurs de France (groupe Morice) : Harmonie et tambours et clairons du nautique ; l’Espérance, Union gymnique, Jeunesse ouvrière encadrées par la milice Saint-Michel (boys-scoutt), les sociétés des officiers de réserve, des Vétérans de 70, ancien militaires, toutes les sociétés de secours mutuel, et les écoles, les pupilles de la nation, les mutilés et combattants, la colonie portugaises, etc.

A 2h.1/2 devant toute la population accourue, le cortège arrive boulevard H.P. Schneider et se range pour laisser place aux mutilés et combattants, qui, aux accent de « Sambre et Meuse » passent sous l’arc de triomphe dressé en leur honneur devant l’Hôtel de Ville.

Après le défilé, le cortège se groupe dans la cour de la mairie où, du haut du perron, M. le Maire, entouré de tout le conseil municipal, prononce un éloquent discours en l’honneur du cinquantenaire de la troisième République, et des mutilés et combattants de la grande guerre.

M. le Maire, président de la Société des mutilés, remercie le premier en reportant l’honneur qui est fait en ce jour aux mutilés à leurs valeureux et héroïques frères d’armes tombés à l’ennemi. «  C’est grâce à eux, dit-il, qu’ils peuvent eux les mutilés, assister à ces fêtes splendides ».

M. Château, à son tour, comme président de l’Union des combattants,prononce le discours suivant : ..

1920-11-12 - Avenue Foch Au Creusot

 

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