Transport des corps des soldats tombés au front - Restauration de l’église de Blanzy.

25 Janvier 1920

Transport des corps des soldats tombés au front : le journal de Confolens.

Interrogé sur la date à laquelle les familles pourront obtenir l’autorisation de rentrer en possession du corps de leurs enfants morts sur le front, le ministre de la guerre fait connaître que la restitution des dépouilles mortelles actuellement identifiées ne pourrait pas commencer dès à présent, en raison de l’impossibilité de consacrer à ces opérations une partie des moyens de transport qui sont déjà notoirement insuffisant pour les besoins économiques du pays. Il ne paraît pas possible, en attendant, d’autoriser les transports de corps par automobiles que pourraient effectuer à grand frais les seules familles fortunées.

Blanzy (Saône-et-Loire)

Restauration de l’église. Dimanche 18 janvier, la commune de Blanzy était en fête ; elle célébrait l’inauguration de son église restaurée. On se souvient qu’en août 1916 un violent ouragan renversa le clocher qui, en tombant effondra les voûtes ; Cette chute causa la mort d’une personne.

Par les soins de la municipalité et grâce à des dons généreux, les voûtes ont été refaites. Saul, hélas ! Le clocher, n’a pas encore retrouvé sa hauteur primitive.

La fête fut splendide. A la grande’messe, la fanfare des Verreries de Blanzy ( qui a conserve son nom malgré la disparition des Verreries), prêta son précieux concours. Des chants magnifiques furent exécutés : on a goûté tout particulièrement un cantique de circonstance chanté par toute l’assistance et accompagné par la fanfare.

Le sermon d’inauguration fut donné par M. L’abbé Mouterde, curé-archiprêtre de Montceau, qui a rappelé en termes émus que l’abbé Béraud, si connu et si estimé pour l’œuvre de ses orphelinats, avait travaillé de ses mains à l’édification de l’église de la commune.

Un banquet, présidé par M. le curé de Blanzy, réunit tous les membres de la fanfare et termina la fête.

C’est grâce à l’actif et intelligent dévouement de M.le curé de Blanzy que la commune doit la reconstitution de sa fanfare, ainsi que celle des différentes œuvres de jeunesse qui redonnent à la petite cité, dont notre industrie houillère porte le nom, un peu de sa gaîté ravie par la disparition des Verreries.