Les cousins - incendiaire à Puteaux - Un corps repêché à Suresnes - Bombardement de Paris " canon à 120 km"
25 mars 1918
1330e jour de guerre
Les cousins
- Au front depuis le début, avec le 325e R.I., Alexandre BABIN de Ligugé 86, 29 ans passe au 8e R.G.
- Sous-lieutenant au 114e R.A.L. Jean-Paul BOUTILLON (le Creusot) passe au 115e R.A.L.
Puteaux
Rue Charles Larrieu, on a arrêté le jeune Paul Parly, âgé de 16 ans, qui avait volontairement mis le feu chez ses parents, il a été envoyé au dépôt.
Suresnes
Quai Gallieni, on a repêché le corps d’un homme d’une quarantaine d’années, vêtu en ouvrier sur lequel on trouvé des papiers au nom de Paul Esculié, domicilié à Boulogne. Transporté à la morgue.
Bombardement de Paris par un canon allemand à 120 kilomètres de distance.
Quand, samedi matin, vers 7 heures, un obus ennemi, suivi de plusieurs autres, tomba sur Paris, on crut d’abord à un raid d’avions ennemis, mais le ciel était clair, les avions de la défense sillonnèrent vainement le ciel pour découvrir les appareils ennemis et il fallut bien se rendre à l’évidence : Paris était bombardé par un canon allemand.
Les pessimistes, en effet, ne manquaient pas de supposer que les troupes allemandes, ayant rompu le front britannique s’étaient approchées de Paris. Or, il n’en était rien et la pièce qui canonnait Paris était bien dans les lignes allemandes restées eu même point que jours précédents, s’est-à-dire à 100 ou 120 kilomètres de Paris.
Les renseignement recueillis permettent de confirmer le deuxième communiqué officiel ; la pièce à longue portée qui a tiré sur Paris, est située exactement à 120 kilomètres de distance, à 15 kilomètres en arrière du front. Elle serait placée exactement sur le plateau de Saint-Gobain.
Cette pièce est un canon monstre qui mesure 70 mètres de long. Comme ses devancières, elle ne peut tirer qu’un certain nombre de coup espacés.