Des mègères à Puteaux - Protection contre les Eclats d'Obus - Le Recteur à Confolens.

18 juin 1915

 Puteaux : ( le petit-Parisien)

Arrestation mouvementée de quatre mégères.

A Puteaux, avenue de la Défense, quatre jeunes femmes en état d'ivresse se livraient, hier après-midi, a des excentricités telles que des protestations indignées s'élevèrent parmi les passant. Une dame Dubuf, notamment ayant essayé de faire entendre raison aux quatre mégères, celle-ci s'élancèrent sur elle et l'assommèrent à demi.

Attirés par les cris, des agents cyclistes arrivèrent, qui eurent à soutenir contre les forcenées une lutte violente. Un camion militaire étant venu à passer, les conducteurs virent prêter main-forte et finalement les quatre femmes purent être enfermées dans la voiture. Interrogées par M. Frédérique, commissaire de police, elles déclarèrent se nommer Lucienne Desbois, Charline Augus, Charlotte Constant, et Esther Gouthon.

A signaler que toutes quatre, touchaient l'allocation due aux femmes de mobilisés.

Contre les éclats d'obus.

Pour protéger nos soldats contre les éclats d'obus qui les atteignent trop souvent à la tête, le ministre de la guerre, d'accord avec le général en chef, a décidé de munir tous les hommes qui sont sur le front d'une petite calotte en tôle d'acier, dont ils se coifferont pendant leur séjour sur la ligne de feu.

M. le Recteur à Confolens.

Samedi dernier, 12 juin, M. le recteur de l'Académie de Poitiers, a inspecté le collège de Confolens.

M. le Recteur s'est vivement intéressé à Confolens, au bataillon des jeunes poilus qui, d'une façon impeccable, ont exécuté sous ses yeux plusieurs mouvements.