Un combat au Maroc - Tué à coups de revolver à Puteaux
2 Février 1920
Un combat au Maroc
On mande de Casablanca qu’au cours d’une reconnaissance faite par le groupe mobile de Fez, dans le but de trouver un emplacement favorable à l’installation d’un poste afin d’y transférer le poste actuel de Bou-Knadel, devenu trop dangereux, nos troupes ont été surprises par un fort parti de Beni-Ouarain.
Le terrain très accidenté ne nous permit pas de repousser les assaillants qui payèrent de 25 tués et 60 blessés leur audacieuses agression.
De notre côté, nous comptons 10 tués, dont 2 officiers, et 37 blessés, dont 2 officiers grièvement. Toutefois, notre petite colonne put regagner facilement Bou-Knadel après sa très belle défense.
Parmi les morts des Beni-Ouarin se trouve leur chef de guerre, nommé Bougrin.
Puteaux, le petit parisien
Tué à coups de revolver. Dans la nuit de samedi, un journalier, Louis Dubosc, 40 ans, 140, avenue de Neuilly, à Puteaux a été tué de deux coups de revolver, au moment où il regagnait son domicile.
L’agresseur serait un nommé François Barbotte 30 ans, qui a disparu de son domicile, à Boulogne-sur-Seine, et qui est activement recherché.