Un nouveau délai est accordé à la Hongrie - La livraison des coupables allemands

1 Février 1920

Un nouveau délai est accordé à la Hongrie

Paris. La délégation hongroise a été avisée que la demain de prolongation jusqu’au 12 février, du délai qui lui avait été imparti pour formuler ses observations aux conditions de paix remises par les alliés, avait été acceptée.

La livraison des coupables allemands

Quelques noms de bandits

La liste des coupables réclamés par les alliés comprend notamment, les noms suivants :

Prince Rupprecht de Bavière : Déportations du Nord

Duc de Wurtembert, commandant la 4^e armée : Massacres de Namur, de Somme-Py, etc.

Von Kluck, commandant la 1^re armée : Assassinat des otages de Senlis, massacres civils à Aerschot.

Von Bulox : Incendies dans les Ardennes ; fusillades de civils

Von Mackensen : Vols, incendies, exécutions en Roumanie.

Von der Lanken : Meurtres de misse Cavel et du capitaine Frvatt.

Amiral von Capelle : Attentats par sous-marins

Général von Sanders : Massacres d’Arméniens et de Syriens.

Général Stenger : Ordre de ne pas faire de prisonniers.

Général von Ostrowsky : Pillage de Dieuze et massacre de 103 civils.

Général von Tesny : Exécution de 112 habitants d’Arlon

Les frères Niemeyer, camp d’Holzmenden : Service contre les prisonniers anglais.

Major von Goertz : Cruautés commises au camp de Magdebourg.

Lieutenant Ruidger : Cruautés au camp de Ruhleben.

Général von Cassel : Cruautés au camp de Doboritzi.

Majon von Bulow : Destruction d’Aerschot, fusillade de 150 civils.

Général von Matheuffef : Incendies de Louvain.

Lieutenant Wernher, commandant Valentiner, commandant Forstner : Coulage de navire-hôpitaux.

Dans cette liste ne sont pas compris Guillaume II et son fils le kronprinz, qui font l’objet de réclamations particulières, mais elle comprend des grands chefs, responsables personnellement, parce qu’ayant ordonné eux-même les crimes ou cruautés. Ce sont ces grands personnages que la diplomatie allemande s’efforce d’arracher à la justice.

Elle se monter plus conciliante en ce qui concerne les subalternes.