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il y a un siècle, jour par jour
3 décembre 2019

Rixe à Montcenis - Poulet part de Calcuta - On découvre en Allemagne des prisonniers Français

Mercredi 3 Décembre 1919

 

Montcenis

Rixe : Dimanche, vers 11 heures du soir, une rixe à éclaté entre plusieurs consommateurs qui se trouvaient attablés au café Portrat.

Des coups furent échangés et plusieurs tables furent avariées.

Un nommé B…, a été sérieusement malmené et a été relevé, les vêtement couvert de sang.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

 

De France en Australie par la voie aérienne

L’aviateur Poulet, qui se rend de France à Melbourne en avion, est arrivé à Calculta le 26 novembre.

Il en est reparti le 28, poursuivant son voyage.

 

On découvre en Allemagne des prisonniers Français

Suivant une dépêche de Dijon, l’Allemagne garde encore des prisonniers de guerre malgré toutes les conventions. Hier, est en effet arrivé à Dijon, le soldat Louis Boucher, du 141e de ligne, engagé volontaire de al classe 1920.

Fait prisonnier le 6 juin 1918, au combat de Villers-Bretonneux, il fut dirigé sur le camp de Wiesbaden, où il resta deux mois. Traduit devant un conseil de guerre pour tentative d’évasion et voies de fait sur une sentinelle, il fut, avec deux camarades, condamnés à dix ans de détention dans une enceinte fortifiée. On l’emmena à Dantzig, et deux autres à Koenisberg.

Enfermé dans un obscur cachot, il ne voyait en n’entendait rien. Comme nourriture par jour, pendant toute sa captivité, qui ne prit fin que ces jours derniers, deux cents grammes de main, du blé cuit et du rutabaga.

La mission Française de Berlin envoyé à Dantzig une commission spéciale d’officiers. Au cours de perquisitions faites dans la prison par cette commission, on découvrit sept soldats français. Les malheureux ne savaient rien de la conclusion de la paix, et on était au 20 octobre 1919.

Force fut aux Allemands de les mettre en liberté, et c’est ainsi qu’ils viennent d’être rapatriés par Francfort, Mayence et Avricourt.

Le soldat Louis Boucher porté comme disparu, n’avait pu, durant toute sa captivité, recevoir ni adresser aucune correspondance.

1919-12-03 - Dantzig

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