les cousins - La démobilisation - Le retour de nos prisonniers.
12 février 1919
Les cousins
- Auguste BAUDON, (Champagné-Saint-Hilaire 86) du 169e R.I., passe à la section des chemins de fer.
- Étienne BERNART, (Saint-Julien sur Dheune 71), sergent au 47e R.A. est démobilisé.
- Jean BRIERE (Saint-Eusèbe 71), du 113e R.I., passe au 69e R.I.
- Eugène TRILLAUD (Saint-Romain 86), du 90e R.I., passe au 409e R.I.
La démobilisation
Paris. On lit dans l’ « intransigeant »
« Les bruits les plus ridicules n’ont cessé de circuler hier au sujet de la démobilisation. En réalité, rien n’est changé au programme du gouvernement ; nous en avons eu ce matin même l’assurance au sous-secrétariat d’État de la démobilisation. »
Donc, répétons encore : au début d’avril, auront été démobilisées deux classes de la réserve de l’active, 1905 et 1906, et, par le jeu des majorations, un contingent représentant la valeur de plus de deux autres classes, soit environ en plus de la territoriale, la valeur de quatre classes et demie de la réserve de l’active.
On a laissé dire aussi qu’un temps d’arrêt était prévu après cette opération. En réalité, la démobilisation doit continuer sans arrêt ; mais, ce qu’on ne peut dire encore, c’est dans quelles proportions elle s’effectuera.
Le retour de nos prisonniers.
Copenhague. Le bâtiment-hôpital anglais « Formose » a quitté aujourd’hui le Danemark à destination de Calais, via Leith, avec les 140 derniers prisonniers alliés qui ont été soignés à l’hôpital militaire de Copenhague.