les cousins - rapatriement des prisonniers terminé au Havre - L’occupation de Kehl par la 38e Division

31 janvier 1919

Les cousins

- Eugène VRIET (Saint-Coutant 16), cl.1897 du 10^e escadron du Train est démobilisé.

- Joseph CHAMBAUDRIE (Availles-Limousine 86) cl. 1899 du 265^e R.I. est démobilisé.

- Pierre CHAMBAUDRIE (Saint-Romain 86), cl. 1896 brigadier au 3^e R.A.L. est démobilisé

- Jean-Baptise COMMIN (Availles-Limousine), cl. 1898, du 97^e R.I.T. est démobilisé.

- Jean QUERAUD (Pressac 86), cl.1899, du 262^e R.I. est démobilisé.

- Jean ROY (Hiesse 16), cl.1902, du 5^e Génie est démobilisé.

- Pierre ROYER (Pressac), cl. 1895, du 14^e escadron du Train, est démobilisé.

Le rapatriement des prisonniers par Le Havre est terminé.

Du 3 décembre 1918 au 23 janvier 1919, ce port a reçu 28.000 prisonniers français, 600 belges et 1.168 serbes, ainsi que 850 civils rapatriés.

L’occupation de Kehl par la 38^e Division

Une proclamation du général Hirschauer

Strasbourg, 30 janvier. Conformément aux clauses de l’armistice du 15 janvier, Kehl a été occupé officiellement, ce matin, par la 38^e Division, précédée de la fanfare du 17^e chasseurs.

Le général Hirschauer, gouverneur de Strasbourg, a franchi le pont du Rhin, à huit heures précise ; il s’est rendu sur la place du Marché, où se dresse la monument allemand commémoratif de 70 et où le sous-préfet et le maire attendaient son arrivée. M. Maringier, haut commissaire, était présent.

Le défilé terminé, le général Hirschauer, d’une voix énergique et en martelant chaque syllabe, lut aux notables la proclamation suivante :

Conformément à la clause 7 de la convention d’armistice du 15 janvier courant, nous, général Hirschauer, gouverneur de Strasbourg, occupons la partie de la forteresse située sur la rive droite du Rhin. Aux autorités du cercle, aux autorités de la ville de Kehl, nous disons : « Vous avez à maintenir l’ordre le plus absolu ; nous ne tolérerons ni cortèges, ni rassemblements, ni réunions politiques d’aucune sorte.

Les lieux de réunions ordinaires, les brasseries, les cinémas, seront fermés au moindre désordre, les fauteurs de désordre seront arrêtés, incarcérés et traités suivant les lois de la guerre.

Vous respecterez les officiers et les soldats de l’armée française : ils ont été disciplinés dans la bataille ; ils le sont dans la victoire. Signé : Hirschauer.

Le sous-préfet et le marie ont répondu en protestant de leur obéissance et en faisant appel à la bienveillance du général.

Les troupes ont ensuite gagné leurs cantonnements ( Havas).