Les cousins - Grève à Paris - L’Armée d’Orient et le Paludisme

Dimanche 26 janvier 1919

Les cousins

- Louis DIOT (Saint-Martin l’Ars 86), maître pointeur au 220^e R.A.C., rejoint son corps aux armées.

- François NEVEU cl.1896, (Pleuville 16), du 6^e Escadron du Train est démobilisé à Bièvre (78).

- Jean PERISSAT cl. 1892, (Pleuville 16), du 7^e Génie, est démobilisé à Pleuville.

Paris

Après six mois de pourparlers entre le personnel et les Compagnies, la grève à éclaté (avant) hier, mais elle est des plus calmes.

Métro, Tramways et Autobus circuleront a nouveau aujourd’hui, mais le personnel de toues les Compagnies maintient ses revendications.

L’Armée d’Orient et le Paludisme

Le paludisme est maintenant bien connu en France, grâce à la terrible diffusion réalisée par la guerre dans noter population mobilisée.

Contre cette maladie si tenace, la médecine a mis en œuvre toutes les ressources de son arsenal thérapeutique, et, depuis trois ans, un agent de premier ordre s’est imposé et à donné des résultats indiscutables.

Découvert par un de nos médecins de paris, le docteur Le Tanneur, actuellement médecin-major de 1^re classe, cet intéressant agent thérapeutique a été applique à un nombre considérable de malades dans les plus importants de nos hôpitaux militaires, ainsi que dans les corps de troupes.

Ignoré du public, mais bine connu des médecins, ce précieux médicament est le Tannurgyl. Pris d’une façon régulière aux deux repas, il relève l’appétit ainsi quels forces et fait disparaître la coloration jaune des yeux et de la peau, grâce au rétablissement de la fonction du foie.

Ajoutons à cela, et reconnaissons-le d’ailleurs : les médecins-chefs des hôpitaux et des corps de troupes en ont toujours eu à leur disposition autant qu’ils l’ont désiré pour en faire une large expérimentation.