Assassinat de Sidonio Paès - Le change pour les prisonniers - La démobilisation - Les français à Mayence
17 Décembre 1918
Assassinat du Président de la République portugaise
Madrid. Le ministre de l’intérieur annonce que selon des nouvelles particulières reçues par le gouvernement, M. Sidonio Paès, président de la République portugaises, a été , la nuit dernière (16), victime d’un attentat au moment où il partait pour Oporto.
Atteint de trois coups de feu, le président a succombé au poste de secours où il avait été transporté.
L’agresseur, un jeune homme, a été mis à mort par la foule.
Un autre individu a été arrêté. Le ministre de l’intérieur est chargé de la présidence.
Pour les prisonniers de guerre.
Les prisonniers de guerre appartenant à l’armée française, rapatriés, actuellement permissionnaire, en congés de convalescence ou libérés et possédant des fonds allemands en numéraire ou en papier, sont invités à se présenter, pour en opérer le change, jusqu’au 20 décembre, dans les dépôts de leurs corps ; la liste des dépôts est affichée dans tous les bureaux de poste.
La démobilisation
Le président du Conseil, ministre de la Guerre, vient d’adresser aux autorités militaires une circulaire relative aux opérations de démobilisation, et par laquelle il confirme les dispositions précédemment annoncées ;
Cette circulaire rappelle, notamment, que les pères de famille bénéficieront d’un majoration d’une classe par enfant, une majoration supplémentaire d’une classe étant accordée aux pères de famille.
Une majoration d’une classe sera attribuée aux militaires qui ont eu deux frères tués, et de deux classes à ceux qui ont eu plus de deux frères tuées.
Les engagés pur la durée de la guerre, y compris les engagés spéciaux, suivront le sort de leur classe.
Le premier échelon comprendra les militaires des classes 1891, 1892, 1893 et les assimilés à ces classes.
Le deuxième échelon comprendra les militaires des classes 1894, 1895, 1896, 1897 et les assimilés à ces classes.
Les Français à Mayence