Les cousins - Les autos n’iront plus au Bois… - Les Pertes Allemandes.
14 Octobre 1918
Les cousins
- Pierre MICHELET (Availles-Limouzine 86), passe du 365e au 287e R.I., part aux armées.
- Henri PERISSAT (Champagne-Mouton), du 179e R.A.Tranchée, passe au 14e d’Artillerie.
Les autos n’iront plus au Bois…
Le décret du 4 décembre 1917 a sévèrement réglementé, on le sait, la consommation de l’essence et de la la circulation automobiles. A vrai dire, nombre de bénéficiaires de bons d’essence l’avaient un peu oublié et avaient repris le cours de leurs randonnée dominicales.
Mais hier les automobiliste « en délit » eurent une désagréable surprise. Des gendarmes postés aux diverses portes de Paris, notamment à celles du Bois, les arrêtèrent au passage, vérifiant leurs sauf conduits et chronométrant leur départ et leur arrivée.
Le public, qui suivait, amusé, l’opération, était unanime à applaudir à cette mesure de contrôle, destinée à mettre un terme à pas mal d’abus.
Les Pertes Allemandes
Pour donner une idée des pertes allemandes sur le front de Champagne, prenons le témoignage de nos ennemis.
Un sous-officier allemand du 406e R.I., capturé le 3 octobre à l’attaque d’Orfeuil, déclare que son régiment, engagé depuis 2 jours, a été décimé par notre préparation d’artillerie.
Les compagnies des 2e et 3e Btns ont été réduites à 30 hommes. Les deux Btns en soutien ont été particulièrement éprouvés par l’artillerie et par les avions. Le 1er bataillon ne comptait plus que 20 hommes et un sous-officier.
Malgré ces pertes, le 106e avait reçu l’ordre de contre-attaquer.