le cousin (citation) - Il gèle à la Saint-Jean - Permission de détente de 10 jours

24 Juin 1918

Le cousin

- Henri BERLAND (Vivonne), caporal au 32^e R.I. est cité à % de la Division n° 205

« le 11 juin 1918, au cours de l’attaque, pris subitement sous un tir de barrage d’une extrême densité à ramener ses attelages effrayés, ses matériels et ses blessés, hors de la zone battu, surmontant par son sang-froid et son énergie toutes les difficultés de l’hrau et du lieu ». Croix de guerre, étoile d’Argent.

Dans la nuit du 24 au 25, le régiment est relevé et vient cantonner, le 1^er Btn, l’E.M. et C.H.R. à Cressonsacq, le 3^e Btn à Bailleul-le-Soc.

Il gèle à la Saint-Jean

Dans certaines vallées de la banlieue parisienne, notamment dans la banlieue Ouest, hier matin, veille de la Saint-Jean, il a gelé à – 1° et à -2°. Les haricots et les pommes de terre ont été particulièrement éprouvés.

Permission de détente de 10 jours

Aux termes de l’instruction ministérielle du 5 septembre 1917, les militaires de la zone des armées doivent avoir 30 jours de permission de détente par an ; 10 jours du 1^er octobre au 31 janvier, 10 jours du 1^er février au 31 lai, t 10 jours du 1^er juin au 30 septembre.

Les circonstance actuelle n’ont pas permis d’accorder à tous ces militaires, avant le 1e juin, la deuxième permission de 10 jours à laquelle ils avaient droit. Ce retard se répercutera inévitablement sur les permissions du troisième tour, et il est certain qu’il s’accentuera tant que durera l’offensive allemande. Dans ces conditions, beaucoup de soldat ne pourront pas obtenir leur troisième permission de détente avant le 1^er octobre, néanmoins, tous l’auront,n et avant le 1^er décembre prochaine, sauf impossibilité absolue, ainsi qu’il est dit dans une nouvelle instruction en date du 18 mai dernier.

Rien n’est changé, jusqu’à nouvel ordre en ce qui concerne le régime des permissions des militaires faisant parie des armées d’Italie, d’Orient, du Maroc et d’Algérie.