Les cousins - Un pendu à Savigné (86) - attaqué par des Apaches à Brest - Communiqué officiel Français

28 Mai 1918

 Les cousins

- Évacué en janvier dernier, Benoit BOUTILLON, (Charmoy 71) 19 ans, du 10^e R.I. repart au front.

- Antoine GAUTHIER (Collonges en Charollais 71), est en combat avec le 1^er B.C.P.

- Sébastien CAMUS (Gourdon 71), en service auxiliaire depuis octobre 1916, sergent au 29^e R.I., est détaché 15 jours au travail agricole.

Savigné (Vienne)

Pendu. Le 23 courant, Mme veuve Guiton, demeurant au village de champagné-Lurfeau, apercevait vers 3h.1/2 du soir, dans la grange de ses voisins Simonet, un corps humain pendu à l’échelle servant à, monter dans le fenil. S’étant approchée elle constata que le pendu était le propriétaire du lieu, M. Pierre Simonnet, âgé de 71 ans. On prévint aussitôt Mme Simonet, qui était aux champs, mais le désespéré avait cessé de vivre. M. Simonet, infirme, souffrait depuis longtemps et il a profité de ce qu’il était seul au logis pour se suicider.

Brest

Le matelot Guillaume Le Gall, 20 ans, des torpilleurs de Bretagne, a été assailli par trois apaches, avenue Amiral-Réveillère, et frappé à coups de couteau. Le blessé a été transporté à l’hôpital maritime.

Communiqué officiel Français

14 heures.

Dans la deuxième partie de la nuit, les Allemands ont déclenché un très violent bombardement sur toute la région comprise entre la forêt de Pinon et Reims.

Au matin, l’attaque ennemie s’est produite sur un très large front entre ces deux points.

Les troupes franco-britanniques résistent avec leur vaillance habituelle à al poussée allemande.

La bataille est en cours.

En Champagne, sur le rive droite de la Meuse, en forêt d’Apremont et en Woëvre, l’activité d’artillerie a été vive au cours de la nuit.

Les Allemands ont prononcé plusieurs attaques locales. En Forêt d’Apremont, l’attaque a été repoussée après un combat qui a coûté des pertes à l’ennemi.

Deux autres tentatives dans la région de Limey et au Nord-Est de Badonviller ont également échoué ; des prisonniers sont restés entre nos mains.