Le cousin - Sans viande - Correspondance - Photo d'Excelsior
27 avril 1918
Les cousins
- Blessé la veille, Philibert BOUTILLON est évacué.
Sans viande
Paris. Devant la nécessité de nourrir partiellement l’armée américaine et tous les Alliés et d’éviter la spéculation et l’augmentation du prix de la viande pour la population civile, le ministre de l’agriculture et du ravitaillement ont décidé de rétablir les jours sans viande et d’étendre à trois jours par semaine la restriction et de limiter proportionnellement les abattages. Le ministre espère pouvoir fournir les consommateurs peu fortunés pendant les jours d’interdiction de légumes secs et de pâtes alimentaires pour faciliter les efforts réclamées des éleveurs. Il doublera la prime d’engraissement et relèvera les tarifs d’achats. Dans les départements où les réalisations furent inférieures aux contingents fixés, les expéditions de bétail ne pourront plus avoir lieu qu’un fois les contingents réalisées.
Correspondance de Jussans (Ain)
Marie COSTE, écrit à sa belle sœur Nathalie à Abzac (Charente), ainsi qu’à son beau-frère Joseph PERISSAT ( mon grand-père), qui est en convalescence.
Photo Exelcior