Le cousin - En prison - Engagement dans l'armée française - Moussac (renard) - Correspondance de René Branthome à Jo.
24 janvier 1918
Le cousin
- Benoit BOUTILLON (Charmoy), 19 ans, soldat au 10e R.I. est évacué, le régiment se trouve en Champagne.
En prison
La fille Justine R…, a été écrouée à la maison d’arrêt d’Angoulême pour deux jours, en vertu d’une contrainte par corps.
Les engagements alliés dans l’armée française.
Les sujets de nations alliées qui désirent s’engager dans l’armée française peuvent, aussitôt après avoir contracté un engagement pour la durée de la guerre, au titre de la légion étrangère, être affectés, sur leur demande, à un corps ordinaire sous la réserve qu’ils réunissent les conditions exigées des Français.
Leur choix pourra s’exercer sur tous les corps dans lequel les engagements de cette durée sont encore ouverts.
Toutefois, vu l’accord intervenu enter les gouvernements français et britannique, les sujets anglais peuvent, jusqu’au 31 janvier 1918 inclus, être admis à s’engager directement dans un corps ordinaire.
Ils doivent s’adresser au commandant d’un bureau de recrutement.
Moussac (sur Vienne)
Belle capture. Notre jeune compatriote Auguste Hérault, du village des aulmes, a été assez heureux de tuer, le 19 janvier, un magnifique renard qui dévastait les poulaillers des fermes de ce village et des environs.
A ce conscrit de la classe 1919, nous adressons toutes nos félicitions.
Correspondance
René Branthôme 20 ans, soldat au 107e R.I., écrit à mon grand-père Joseph P.
Abzac le 24 janvier 1918.
Cher Copain. Deux mots seulement pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonne et je désire que tu sois de même.
En ce moment je suis en permission à Abzac, mais ça commence à tirer, je pars après-demain, tu penses que ça passe vite, et je t’assure que je m’en suis pas fait.
Autrement rien de nouveau. Je termine en te serrant la main.
René Branthôme.
Je t’en souhaite une comme cela, câline.