Les femmes en grève - anniversaire de Maria - Envoi des conserves à nos prisonniers.
10 juin 1917
Les femmes en grève.
En banlieue.
A Courbevoie, à l’usine Delage, l’accord est intervenu et le travail a été intégralement repris.
A Bois-Colombes, à la firme Hispano-Suiza, rue de la Réunion, les ouvrières, ayant reçu satisfaction, reprendront le travail demain. Les ouvriers demeurent en grève.
A Argenteuil, environ 800 femmes occupées à l’usine de la Lorraine-Diétgrich, route de Bezons, sont en grève. Elle demandent une augmentation de 10 centimes par heure et refusent de laisser diminuer le nombre des heures de travail.
A Rueil, les blanchisseuses sont en grève : elles demandent 1fr.50 d’indemnité de vie chère, alors que les patrons n’offrent que 1fr.25.
Les blanchisseuses de Puteaux ont également quitté le travail.
Famille
Maria GAULTIER fête ses 14 ans, aux moutières à Lessac.
Envoi des conserves à nos prisonniers
L’interdiction d’envoyer des conserves en boites soudées serait paraît-il, limitée à quatre camp. Voici les noms des camps en question : Stuttgart (Wurtemberg) ; Ludwigabur-Eglosheim (Wurtemberg) ; Gnedlinburg n°3 et Gnedlinburg n°4 ( Saxe).
Signalons qu’il y a un doute pour Camps de Munster n°2 (Hanovre) et Hamein ( Hanovre) d’où quelques prisonniers ont signalé l’interdiction, tandis que d’autres, plus nombreux, ont accusé réception de leurs envois complets.