la mort du pilote Faivre-Pierret et du sous-lieutenant Malzac au dessus d'Embarménil

7 février 1917

356^e R.I.

Tué la veille, Claude Lequin avait eu le temps de voir ça : le 03/02/1917

 jmo du 356e R.I.

Dans l’après-midi, l’aviation se montre assez active de part et d’autre.

Vers 14 heures, 3 avions français survolaient les lignes allemandes en avant d’Emberménil, lorsque plusieurs avions allemands vinrent leur donner la chasse.

A 14h.15, un de nos 2 Nieuport fut perdu de vue, le second Nieuport rentra dans nos lignes après une chute en vrille, le Farman monté par le sous-lieutenant Malzac et un brigadier pilote ( il s’agit du caporal Ernest-René Faivre-Pierret) vint d’écraser entre Emberménil et la Porcherie. Pendant ce temps un des avions de chasse allemands a été vu fléchir, s’abaisser et tomber dans les bois de la Fourasse.

A 15h., les dispositions étaient prises pour empêcher toute incursion vers notre avion tombé que les allemands canonnaient déjà avec du 105 et du 150. Malgré cela, sous sous-lieutenant Pruvost et de médecin auxiliaire Solente du 6^e Btn purent s’approcher rapidement de l’appareil et se rendre compte que les 2 aviateurs étaient tués.

Le commandant de l’escadrille C 222 prévenu vint avec 2 de ses officiers et une entente fut établie entre eux, le capitaine Cdt la Cie de gauche de Lapiniere ( 367^e R.I.), et le sous-lieutenant Sarubart Cdt le groupe franc du 356^e pour procéder au sauvetage dès la tombée de la nuit.

Profitant d’une accalmie, des hommes du poste mixte de la Porcherie ( 367^e - 356^e ) purent retirer : 1 des mitrailleuses, l’appareil photographique très endommagé, et enfin le corps du brigadier pilote.

Vers 19 heures, le sous-lieutenant Sambart, le sergent Chupot et un soldat du 367^e purent de nouveau s’approcher de l’appareil et retirer le corps du sous-lieutenant observateur engagé sous le moteur. Ils purent constater que l’appareil était fortement endommagé plusieurs obus sont du reste tombée exactement dessus.

A 23 h. 20, les corps des deux aviateurs ont été ramenées à Laneuveville par nos brancardiers et remis avec tout ce qui avait pu être retrouvé, entre les mains du commandant de l’escadrille C.222.

Faivre-Pierret Ernest René	Malzac Louis Joseph
° le 04/03/1893 à Morteau (Doubs) élève pilote le 23/12/1915 pilote le 23/08/1916 caporal le 16/10/1916 Arrive à l'escadrille le 05/12/1916	A obtenu la Military Cross °le 30/12/1886 à La Roque-Sainte Marguerite (Aveyron)	Le Nieuport Farman