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il y a un siècle, jour par jour
4 août 2015

Un pendu à Put'eaux - La Jeanne d'Arc d'Usson ( 3)

4 août 1915

 

Puteaux - Un serrurier, Louis Ariste, soixante ans, qui avait tenté de se suicider à la suite de la mort de sa femme, s'est pendu la nuit dernière. (le petit parisien)

 

La « Jeanne d'Arc » d'Usson - L'avenir de la Vienne 04/08/1915

 

Dimanche dernier, après un très impartial exposé des faits par un dévoué correspondant de l'Avenir, nous ajoutions :

Le merveilleux agit toujours sur l'imagination populaire ; c'est ce qui explique la foule des curieux qui transforme cet incident en un événement. Se trouve t-on en présence d'une hallucinée de bonne foi ( ce qui paraît vraisemblance) ou d'une personne agissant sous une influence quelconque... on ne sait. Toujours est-il que les fameux avis qu'elle lira «  sur la pierre » visible seulement pour elle, bien entendu, sonç attendus avec impatience dans le canton.

Le « mouvement » signalé par notre correspondant a rapidement dépassé les limites du canton de Gencay et nombreuses étaient les personnes qui, bravant la tempête et la pluie, étaient venues lundi de Poitiers, de Civray, de Ruffec, etc., pour assister à la dernière journée ».

 

Marguerite Clément avait en effet annoncé que «  le lundi 2 aout elle verrait trois croix sur le soleil couchant, puis les fameuses inscriptions sur la pierre qui donneraient pour le présent et l'avenir toutes sortes de conseil de d'avis lesquels devraient nous conduire à la fin de la guerre. »

 

Marguerite Clément a bien vu les croix, mais les incrédules étaient en si grand nombre qu'elle n'a pu trouver la pierre sur laquelle devaient figurer les inscription !

 

Oh, il ne faut pas désespérer. Patientons quatre semaines encore et le lundi 30 août nous aurons une nouvelle et sensationnelle séance.

 

C'est à 1500 mètres environ du chef-lieu de la commune d'Usson, dans le champ du Cormenier, situé à l'entrée du chemin du Rocher et le long d'une petite route aboutissant à la station de Brion, qu'opère Marguerite Clément, un blonde de petite taille, au visage insignifiant. Très proprement vêtue d'une jupe à carreaux noirs et blancs et d'un corsage blanc à rayures, la bergère se tient au pied d'un vieux chêne, entourée de deux camarades dont l'une nous paraît plus désignée que l’héroïne pour tenir le 1er rôle...

A suivre

 

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