Les cousins - Les ajournées de la classe 1916 - Colis postaux

23 juin 1915

Les cousins.

Claudius DESVIGNES, ( Saint-Symphorien de Marmagne 71), passe au 42e R.I., et part au front.

Armand-Joseph DUFOURG (Biarritz) sapeur télégraphiste au 8e R.G. est cité à l'ordre de l'armée.

Les ajournées de la classe 1916

On sait que les conseils de révision actuellement en session procèdent en même temps qu'à la formation de la classe 1917 à l'examen des ajournés des classe précédentes ( 1913-1914, et 1915) à l’exception toutefois de ceux de la classe 1916. L'autorité militaire a, en effet, estimé que l'état physique de ces jeunes gens examinés au moins de février dernier ne pouvait s'être modifié sensiblement dans un aussi court laps de temps.

Beaucoup d'ajournés de la classe 1916 s’inquiètent de la date à laquelle ils seront appelés à comparaitre de nouveau devant le conseil de révision. Nous croyons savoir qu'aucune décision définitive n'a encore été prise au sujet de la visite médicale des ajournée de la classe 1916 qui toutefois ne seront pas, ainsi que certains semblent le croire, convoqués devant le conseil de révision après les conscrits de la classe 1917 c'est-à-dire le 24 juillet.

Suivant toutes probabilités de même que pour les ajournée des classes précédentes c'est seulement après un délai de six mois au minimum que les ajournés de la classe 1916 seront de nouveau convoqués devant le conseil de révision.

Les colis postaux.

Le ministre de la guerre nous communique la note suivante :

«  il est arrivé à maintes reprises que des colis postaux ou des paquets postaux adressés à des militaires sur le front et contenant des denrées, sont entrés en putréfaction au cours du trajet et ont avarié les lettres, paquets ou colis contenus dans les mêmes sacs, si bien que tous ces objets sont été perdus.

« Des envois de cette nature présente de plus, surtout en période de chaleur, les plus graves inconvénients au point de vue de l'hygiène.

«  En se conformant scrupuleusement l'interdiction plusieurs fois rappelée d'expédier des denrées périssables aux armées, le public ne fera qu'obéir à une mesure d'hygiène prise dans l'intérêt général de l'armée et du pays.