Les ajournées de la classe 1913 - appareil lance bombes - décapité par une hélice

6 mai 1915

Les ajournés de la classe 1913

Il y a quelques jours nous appelions l'attention sur la situation dans laquelle se trouvent les ajournés de la classe 1913 qui vont se présenter pour la quatrième fois devant le conseil de révision et nous demandions si l'application intégrale leur serait faite des dispositions si l'application de l'article 19 de la loi militaire limitant à un an la durée du service des appelés déclarés aptes au quatrième examen médical ;

« La question n'est pas sans importance au moment où vont s'ouvrir les opérations de la révision, les ajournés de la classe 1913 pouvant avoir, suivant le sort qui leur sera fait, à déposer ou nom une demande de sursis.

« Il serait donc à désirer de voir l’administration de la guerre régler sans tarder la situation des ajournés ».

Appareil pour lancer les bombes.

Parmi l'outillage capturé aux Allemands, au cours du combat qui se livre actuellement dans les Flandres, figure un nouvel appareil pour le lancement des bombes asphyxiantes. Il s'agit d'un engin en forme de fourche, enfoncé dans le sol et travaillant comme une catapulte, mû pas un ressort. Il projette une bombe à la grandeur d'un ballon de football à une distance de trois cents mètres, et quand la direction du vent est favorable, l'effet des gaz asphyxiants peut-être ressenti sur une distance d'une lieue.

Décapité par une hélice.

A l'aérodrome de Châteaufort, près de Versailles, un élève aviateur, M.Chapelain, âgé de 18 ans, s'étant imprudemment approché d'un aéroplane que l'on mettait en mouvement, a eu la tête enlevée par l'hélice.