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il y a un siècle, jour par jour
7 septembre 2014

Lettre d'un soldat du 125e R.I. - Avis recherche - Horaire Fermeture de la pharmacie de la place d'Armes de Poitiers.

7 septembre 1914

 

L'avenir de la Vienne du 7 septembre 1914

Leurs Lettres

Nous disions hier qu'un de nos ouvrier, le jeune Paul Boileau, du 125e régiment d'infanterie, avait été blessé. Voici quelques extrait d'une lettre qu'il écrivit de l’hôpital, le 27 août dernier.

... le 25 août, a deux heures du matin, nous recevons l'ordre de marcher au devant des Allemands ; On nous fait traverser une plaine jonchée de morts et de blessés. C'est la champs de bataille de al veille. Puis on nous a arrêtés à environ trois cent mètres d'un bois où sont les Allemands ; On commence à faire des tranchées, mais je reçois l'ordre d'aller avec deux camarades en patrouille aux abords du bois.

En route, comme nous rencontrons des blessés allemands, nous nous arrêtons pur leur demander des souvenirs.

Mais tout à coup, des coups de feu se sont entendre et les balles commencent a nous siffler aux oreilles. Nullement émus, nous faisons demi-tour et regagnons la tranchée faite par les copains.

A partir de ce moment là ce fut terrible ; des rafales de plomb et de fer passaient en sifflant au dessus de nous...

... L'artillerie s'en est alors mêlée...

... Nous étions une quinzaine autour de notre lieutenant qui ne voulais pas partir et que nous ne voulions pas abandonner ; mais à un moment les cartouches nous manquent et voilà les Allemands qui avancent. Alors nous sommes obligés de nous replier. C'est à ce moment que je fus blessé d'un balle dans le côté droit. Mais il ne faut pas vous en faire ; la blessure est légère ; il n'y a que la peau d'entamée ; ce sera l'affaire d'une quinzaine de jours...

Nous formulons les vœux les plus sincères pour le rétablissement le plus prompt du jeune Paul Boileau et félicitons ses parents de la vaillance dont notre brasse ouvrier a fait preuve, dans la journée du 25 août.

 

On recherche.

M.Mathieu Pierrot, employé de chemin de fer, venant de Noisy-le-Sec, recherche sa femme et sa fille arrivées depuis peu à Poitiers.

 

Arrivée d'émigrants.

Environ 150 émigrants sont arrivés en notre ville ce matin.

 

Avis

La pharmacie Centrale, place d'Armes à l'honneur de prévenir sa clientèle que, par suite du départ des principaux préparateurs et du surmenage, elle est dans l'obligation de fermer de 11h.30 à 1h et de 4 à 5 heures ; ce pour assurer plus longtemps et régulièrement le service et le réapprovisionnement de la pharmacie.

1914-09-07 poitiers pharmacie centrale b

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