Il ya 1 siècle - Une bande loup - révolution au Mexique - Un cultivateur fait prisonniers des soldats.

25 mars 1914

Une bande de loup a terrorisé une ville des Etat-Unis

New-York, 22 mars ; Passant sur la couche de glace qui s'étend sur une grande partie du lac Erie, une bande de loups venant du Canada a pénétré dans la région de Chautauqua, aux Etats-Unis.

La ville de Riply a tgé littéralement assiégée par les fauves. Elle n'a été dégagée que par des gens armés venus en foule des environs de la ville.

Les loups se sont retirés vers les collines qui s'étendent aux bords du lac. Mais les habitants de la région sont loin d'être rassurés. Toutes les écoles sont fermées et les enfants sont gardés à la maison.

La révolution au Mexique.

Washington, 24 mars.

La bataille de Torréon, entre fédéraux et révolutionnaires semble bien avoir commencé hier.

D'après les comptes rendus reçus ici, après avoir passé par la censure constitutionnaliste, le général Villa aurait jusqu'ici l'avantage.

Les constitutionnalistes seraient entrés, la nuit dernière, à Gomes-Palacio, un des faubourgs de Torréon, après un combat acharné. Mais au Mexique, les batailles les plus sanglantes dégénèrent souvent en escarmouches de second ordre. Il convient donc de réserver son jugement au sujet de Torréon, où se livrera probablement la plus importante bataille de al révolution, les deux camps disposant d'environ 10.000 hommes dans ces parages.

New-York, 24 mars.

Gomez-Palacio, principal faubourg de Torréon, est, dit-on, tombé entre les mains du général Villa cet après-midi, après un combat désespéré.

Le général Villa annonce qu'il dinera demain à Torréon.

Soldats fait prisonniers par un cultivateur.

Soissons, 24 mars ; Un incident s'est produit dans la nuit de dimanche à lundi, au cours de manœuvres exécutées par le 67e régiments d'infanterie, sur l'ordre du général D'Amade, commandant le 6e corps d'armée. Un officier de ce régiment, à la tête d'un détachement, ayant pénétré sans autorisation dans une ferme appartenant à M.Pinta, cultivateur à Tartiers, ce dernier, sans mot dire, ferma immédiatement toues les portes de sa maison, et malgré les protestations des troupiers, il ne consentit à leur rendre la liberté qu'après avoir longuement parlementé et y avoir été invité par le maire.